Vous savez déjà que j'effectuerai mon quatrième et dernier stage à Sept-Îles. Plus précisément, ça sera à l'école primaire Camille-Marcoux, en orthopédagogie finalement !
Je suis entrée dans ce baccalauréat en me voyant exercer en tant qu'orthopédagogue enseignante, mais le sort s'est acharné sur moi en me donnant des stages dans tous les domaines sauf dans celui que je pense vouloir exercer. D'abord un stage dans une classe spéciale pour troubles envahissants du développement, puis un stage au secondaire à la formation aux métiers semi-spécialisés, et finalement un stage dans une classe spéciale constituée d'enfants avec des troubles d'apprentissages de natures différentes. Sans compter le stage que j'ai abandonné, avec des troubles graves du comportement. En fait, pour mon stage III, je devais être initialement en orthopégagogie, mais mon associée est tombée enceinte avant le début du stage. L'université m'a alors placée avec des troubles graves du comportement, la clientèle qui m'intéresse le moins et qui me fait le plus peur. Finalement, j'ai dû abandonner (même si cela me faisait plaisir, ce n'était pas par choix que j'ai abandonné ce stage) pour me retrouver dans une nouvelle classe spéciale.
C'est d'ailleurs en grande partie parce que je n'obtenais pas les stages de mon choix que j'ai décidé d'aller à Sept-Îles. J'ai même inscrit sur la feuille d'inscription au stage que si l'agente de stage ne me trouvait pas de place en orthopédagogie à Sept-Îles, qu'elle devait me place n'importe où sur le territoire, même sur la Basse-Côte-Nord ou aux Îles-de-la-Madeleine s'il le fallait. Manière un peu brusque mais nécessaire de la réveiller et de la convaincre que c'est vraiment ce que je désire...
Imaginez. Avec le baccalauréat que j'ai, j'ai à peu près 80% de chances d'exercer en orthopédagogie. Si je n'avais pas eu ce stage, je n'aurais eu aucune idée de ce qu'il fallait faire. Terrible. Monter des dossiers, supporter les autres enseignantes, travailler le développement de la lecture... Ce sont toutes de terribles lacunes que j'ai encore alors que mes collègues de l'université ont déjà leur diplôme en main. Je suis immensément soulagée d'avoir le stage que j'ai, d'autant plus que mon enseignante associée m'est très sympathique.
Je ne pensais pas dire cela en parlant de mon stage 4, que j'appréhende depuis le début de mon baccalauréat, mais j'ai HÂTE !
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