lundi 2 juin 2014

Randonnée à raquettes par une soirée de février

Un vendredi soir de février cette année, je me suis écroulée sur le sofa après une journée difficile à l'école. Je me faisais d'avance un plaisir de rester «écrasée» sur le divan toute la soirée à ne rien faire, car je ne me sentais plus aucune énergie pour faire quoi que ce soit.
 
Cependant, j'ai eu une invitation pour aller faire une randonnée en raquettes au clair de lune. En plus, on me prêtait les raquettes gratuitement ! J'ai toujours rêvé de participer aux randonnées au clair de lune au Parc du Bic, mais j'ai quitté Rimouski avant de réussir à m'inscrire à une de ces randonnées. Ainsi, quand on m'a proposé de faire l'équivalent à la station de ski de Gallix, j'ai utilisé le peu d'énergie qui me restait pour faire la route jusqu'à Gallix.
 
Je n'ai pas eu à regretter mon choix. La soirée, bien que très froide, était claire et les étoiles brillaient dans le ciel. Des lampions avaient été allumés tout au long du sentier et de la neige lourde et collante adhérait à la cime des épinettes. De plus, les lumières éblouissantes des pentes de ski se reflétaient sur les arbres, nous permettant de mieux voir le décor dans lequel nous marchions.
 
J'ai bien essayé de prendre une photo, mais l'éclairage particulier de l'endroit rendait la prise de photos impossible. En tout cas, je vous le dis, c'était magique.
 
C'est devenu encore plus irréel quand nous sommes arrivées devant une petite cabane en rondins de laquelle sortait une fumée de feu de cheminée. Alors que nous nous demandions par où passer pour continuer, deux hommes sont sortis et nous ont demandé si on voulait un café !
Ce que nous ignorions, c'est que c'était une soirée spéciale pour faire de la raquette. Toutefois, à cause du froid, presque personne ne s'était présenté. On nous a donc servi des cafés Bailey's et nous avons discuté avec les personnes réunies dans la cabane, pour la plupart des habitués de la station de ski.
 
Le plus drôle, c'est que j'ai découvert au bout de quelques minutes que l'homme qui m'avait servi mon café connaissait mon père, car ils ont tous les deux travaillé pour Telus, bien que dans deux régions différentes. En plus, il portait le même nom de famille que moi ! Alors, quand il a dit, tu salueras le Ben de la part de Pat Arsenault, j'ai pensé qu'il parlait de mon oncle !
 
En tout cas, tout cela pour dire que ce qui s'annoncé comme une soirée tout ce qu'il y a de plus ordinaire s'est finalement transformé en la soirée la plus mémorable de tout mon hiver à Sept-Îles...

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